HABEMUS PAPAM !
"Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église"

Matthieu 16, 18

Chers frères et chères soeurs,

Après le grand Pape Jean Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu, moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur.

Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en Son aide constante.

Nous allons de l'avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci.

Benoît XVI, 29 avril 2005

 
L’Église catholique vient de recevoir un nouveau Pasteur, le Pape Benoît XVI.
Nous nous réjouissons et nous rendons grâce : Dieu n’abandonne pas son Eglise !

A nous, catholiques, le Pape est donné comme point d’appui de notre foi : enraciné, par l’Esprit, dans la Parole du Christ, il nous conduira vers le Père !
A nous évêques, responsables des Eglises particulières, Il est donné comme fondement de notre communion
dans la diversité de nos missions.

Merci de tout coeur à la terre d’Allemagne qui donne l’un de ses fils à Rome et au monde entier !

Dans ce monde où doivent être relevés de terribles défis, les défis de la faim et de la pauvreté, de la liberté et de la paix, de la dignité de la personne et du respect de la vie, il sera, après le bien aimé Jean-Paul II, sentinelle de l’humanité, témoin de l’amour de Dieu pour tous et premier serviteur de l’unité.

Le monde est devenu un village global : jamais nous n’avons eu autant besoin du successeur de Pierre pour bâtir une fraternité universelle dans la vérité, pour ouvrir l’Eglise sur le monde et la guider vers la sainteté.

Sans plus tarder, avec l’Eglise de Rome et l’Eglise universelle, l’Eglise catholique en France prie avec ferveur et affection pour le Pape Benoît XVI : Qu’il soit principe et fondement visible de l’unité dans la foi et de la communion dans la charité.

+ Jean-Pierre RICARD
Archevêque de Bordeaux
Président de la Conférence des évêques de France

 

Joseph Ratzinger est né le 16 avril 1927 à Marktl am Inn, dans le diocèse de Passau (Allemagne), d’un père, officier de police, issu d’une vieille famille d’agriculteurs de la Basse Bavière. Son adolescence passée à Traunstein, il est appelé dans les services auxiliaires antiaériens durant les derniers mois de la seconde guerre mondiale. De 1946 à 1951, il étudie la philosophie et la théologie à l’université de Munich et à l’école supérieure de philosophie et de théologie de Freising. Le 29 juin 1951, il est ordonné prêtre et commence son activité d’enseignement. En 1953, sa thèse sur "Le Peuple et la Maison de Dieu dans la doctrine de l’Église de saint Augustin" lui donne le doctorat de théologie. Quatre ans plus tard, il obtient la maîtrise d’enseignement avec une recherche consacrée à la théologie de l’histoire de saint Bonaventure.

Après avoir été professeur de dogmatique et de théologie fondamentale à l’école supérieure de philosophie et théologie de Freising, il poursuit son enseignement à Bonn de 1959 à 1969, Münster de 1963 à 1966 et Tübingen de 1966 à 1969. A partir de 1969, il devient professeur de théologie dogmatique et d’histoire des dogmes à l’université de Ratisbonne et vice-président de la même université. Déjà en 1962, à l’âge de 35 ans, il est consulteur au concile Vatican II, de l’archevêque de Cologne, le cardinal Joseph Frings.

Le 24 mars 1977, Paul VI le nomme archevêque de Munich et Freising, premier prêtre diocésain à assumer après 80 ans le gouvernement pastoral du grand diocèse bavarois. Il est créé cardinal par Paul VI au consistoire du 27 juin 1977. Le 25 novembre 1981, Jean-Paul II l’appelle à Rome et le nomme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il est également Président de la Commission Biblique pontificale et de la Commission Théologique pontificale internationale. Il est par ailleurs rapporteur à la Vème Assemblée générale du Synode des évêques en 1980 sur le thème de la famille chrétienne, et Président délégué de la VIème Assemblée synodale en 1983 sur la réconciliation et la pénitence. Le 6 novembre 1998, il est élu vice-doyen du collège des cardinaux. Président de la Commission pour la préparation du Catéchisme de l’Église catholique de 1986 à 1992, il présente après six années de travail à Jean-Paul II le nouveau Catéchisme.

Il est nommé par Jean-Paul II Doyen du Collège des cardinaux le 30 novembre 2002, succédant au Cardinal Bernadin Gantin.

Parmi ses nombreuses publications, une place particulière peut être faite à Foi chrétienne hier et aujourd’hui, recueil de leçons universitaires sur la profession de foi apostolique, publié en 1968 ; à Dogme et Révélation, une anthologie de réflexions et prédications dédiées à la pastorale, en 1973. Un ample écho a été donné également à son plaidoyer prononcé devant l’académie catholique bavaroise sur le thème : "Pourquoi suis-je encore dans l’Église ?", dans lequel il affirmait : "seulement dans l’Église, il est possible d’être chrétien et non à côté". En 1985, paraît le volume Entretien sur la foi et, en 1996, le Sel de la terre.

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