le nom d’un vrai musicien”
Olivier Messiaen
publications...
Il reçoit également un premier prix de mélodie décerné à Paris par “La Scène Française” et un premier prix international de composition décerné à l’unanimité par un jury ORTF.
Ses maîtres principaux ont été Marcel Prévot, Alexandre Cellier, Marcel Dupré, Louis Fourestier, Paul van Kempen, Carl Schuricht, Elisabeth Brasseur, Pierre Revel, Louis Saguer et Olivier Messiaen.
Il est en poste à Marseille dès l’âge de 12 ans, a sa première tribune cinq ans plus tard et, après diverses fonctions, est nommé Maître de Chapelle puis organiste du Grand-Orgue de la basilique Notre-Dame des Victoires à Paris, poste qu’il occupe encore à ce jour.
Il donne des récitals dans toute la France, en particulier aux festivals d’Avignon, du Marais, de Lescar, de Saint Bertrand de Comminges, du Vexin, de la Chaise-Dieu, mais aussi au Festival d’Art sacré de Paris, en Espagne, Belgique, Allemagne, Finlande et aux Etats-Unis d'Amérique. Il a inauguré de nombreux instruments.
Il est soliste à Radio-France, s’est produit avec l’Orchestre de Paris, jouant ainsi sous la direction de Pierre Boulez, Semyon Bychkov, Emmanuel Krivine, André Girard...
Son répertoire, très vaste, va de Pérotin le Grand à Olivier Messiaen, incluant des récitals Bach, Mozart, de musique française baroque, ou encore consacrés aux grands romantiques français et étrangers.
Il fonde les Choeurs Jean-Baptiste Lully avec lesquels, de 1962 à 1977, il parcourt le grand répertoire sacré, de Roland de Lassus à Olivier Messiaen, avec des solistes internationaux tels
que Maria Stader, Aldo Ciccolini, Jacques Villisech, Yvonne Loriod, Yi Kwei-Sze, Elisabeth Harwood, Rita Streich... et le concours des principaux orchestres parisiens.
On peut citer notamment le concert qu’il dirigea à Pleyel pour le cinquième anniversaire de la mort de Francis Poulenc ou, l’année suivante, celui de la création intégrale en France de l’oratorio Elias de Felix Mendelssohn. Seuls des extraits avaient auparavant été donnés, principalement par la Société des Concerts au XIX° siècle.
Parmi un catalogue important et varié, on peut citer Oenochoé, symphonie chorégraphique, Tropes, pour grand orgue et 6 percussions, Solstices, pour flûte et piano, La Messe des Bergers de Provence, pour voix d’hommes et instruments traditionnels, Suite Latine, Sirventès, Petit Livre pour la guitare, La Messe de Verlaine, pour voix de femmes, piano, percussion et ondes Martenot, Enneagone pour trio d’anches et orchestre à cordes, Dix Noëls de Provence, traités à l’ancienne pour orgue, Sept Pastorales pour quintette à vents, Salicornes pour alto et piano. Plusieurs de ces oeuvres sont des Commandes d’Etat et ont été enregistrées en disques par des interprètes d’autres pays, notamment chez Virgin et MMC aux USA, et Toshiba-EMI au Japon.
Guy Morançon a enregistré chez Iramac (la première intégrale mondiale des oeuvres pour orgue de Mendelssohn), Arion, Inédits-ORTF, Elyon, Jade, Mandala, Pathé-Marconi/EMI : Bach, Haendel, Couperin, Mozart, Vierne, Schumann, Berlioz, Noëls de Provence, pour orgue, de et par Guy Morançon (au Grand-Orgue Kern de la Basilique Notre-Dame des Victoires, Paris).
Membre de nombreux jurys, il a collaboré entre autres à la Revue d’Art Sacré, à l’Encyclopédie Musicale Fasquelle, aux publications biographiques des Editions Durand.
De 1982 à 1991, il fut Directeur du Conservatoire Nadia Boulanger. Il fut ensuite Inspecteur et Chargé de mission auprès de l’Inspecteur Général de la Musique pour la Ville de Paris, dont il a reçu la médaille d'argent.
Il a été fait chevalier des Arts & Lettres en 2002.
un merveilleux musicien, au pupitre
comme au studio de répétition”
Claude Rostand
Guy Deplus, clarinette
Guy Morançon, orgue de la basilique N.-D. des Victoires
1 CD Jade